Sorti le 28 Août 2009 sur les territoires Européens, "Batman : Arkham Asylum" est le premier titre du studio Londonien Rocksteady. Les vidéos présentées lors des différents salons et diffusées dans le cadre de la promo du jeu laissaient augurer d'une nouvelle vision respectueuse de l'univers de Batman. Les ennemis ont un design différent de celui des comics, séries, ou films, et l'ambiance semblait bien sombre. En effet, le jeu, comme son titre l'indique, nous plonge dans l'asile d'Arkham, lieu où sont envoyés les fous de Gotham City et des environs. Autant dire que l'asile n'est pas en manque de population. Jeu sombre et lumineuse idée, ou alors, jeu fade voué à un sombre avenir ? Réponse dans ce test.
Concernant le contenu, cette incursion de Batman dans le jeu vidéo moderne se montre généreuse. Le scénario, écrit par Paul Dini (déjà scénariste sur la série animée, entre autres choses), nous place directement dans une scène où Batman vient d'appréhender le Joker, et vient donc de le conduire dans le fameux asile. Après un passage ou le joueur ne fait que marcher au rythme des gardiens de l'asile escortant l'affreux Jojo, tout en ayant un aperçu des autres pensionnaires, ce dernier parvient à profiter d'une faille dans la sécurité pour tout simplement mettre son plan à exécution, à savoir, prendre le contrôle de l'asile et accessoirement "s'amuser" en libérant deux ou trois (tous ?) détenus/malades. Au fil du jeu, les gadgets propres au super-héros sans pouvoir que nous sommes rentrent en notre acquisition et nous font nous sentir de plus en plus prêt à affronter les barjots à la solde du Joker. Par ailleurs, le jeu vous fera combattre plusieurs vilains, mais ne proposera réellement que trois véritables Boss Fights (Bane, Poison Ivy, Joker). Ce point, bien qu'un peu dommage, ne nous empêche pas de prendre clairement plaisir à suivre le scénario et ses rebondissements (je suis loin d'avoir tout dit, mais bon, le spoil, c'est mal vu ...), tout comme il ne nuit en rien au plaisir qu'on a à arpenter cet asile, et à assommer du méchant, directement, ou bien en s'infiltrant, tel une chauve-souris dans un grenier (on reviendra sur ce point dans la partie "gameplay" de ce test). En marge du contenu purement "principal" de ce jeu, on a aussi droit aux défis de l'Homme-Mystère (qui n'est mystérieusement pas emprisonné dans l'asile, sans doute grâce à son intelligence supérieure), qui consistent en plusieurs objectifs, divers et variés, comme le fait de résoudre des énigmes, de ramasser des petits trophées en forme de points d'interrogation dispersés un peu partout, et d'explorer l'asile de fond en comble. Ce sont d'ailleurs ces défis qui nous font débloquer les biographies, figurines, et cartes de défis (oui, il y encore du contenu ...). Ces cartes de défi, accessibles en marge de l'aventure, sont divisées en deux catégories. D'une part, les défis "Combat", qui nous placent face à des vagues d'ennemis que l'on doit estourbir. Et d'autre part, les défis "Prédateurs" qui sont des arènes fermées où l'objectif est d'occire les ennemis de différentes manières, propres à chaque défi, pour réussir pleinement. Ces défis, purement facultatifs, sont un bon moyen de s'entraîner, à la castagne, comme à la furtivité. Ajoutons que la version PS3 du jeu propose de télécharger gratuitement le personnage jouable du Joker pour des cartes de défi exclusives.
Concernant le gameplay, là aussi, les petits gars de Rocksteady nous ont gâté avec un système de combat agressif, fluide, et, assez paradoxalement, facile à prendre en main, tout en étant très difficile à maîtriser. Reposant sur trois mouvements de base (le coup, le contre, l'étourdissement), ce système peut être étoffé grâce aux gadgets que l'on récupère dans le jeu. En effet, il devient possible de lancer des batarangs rapidement sur ses ennemis, de les agripper avec le grappin (jusqu'à trois à la fois, vers la fin du jeu), de les éliminer en un coup, etc ... Mais tout ca ne se fait pas magiquement, avant de récupérer coups et améliorations, il faudra engranger des points d'expérience que l'on gagne en résolvant les défis de l'Homme-Mystère où en neutralisant les ennemis que l'on sera amené à croiser. Les ennemis seront d'ailleurs disposés dans le jeu suivant différents schémas, laissant place à l'action brute ou bien à une tactique mûrement réfléchie d'élimination stratégique. Selon le nombre d'ennemis, selon leur état d'esprit, et selon leur équipement (arme à feu, couteau, bâton électrique), les techniques à utiliser seront différentes, sachant que Bruce Wayne (Batman, pour ceux qui suivent) n'est pas doté de pouvoirs. Cependant, son portefeuille lui permet de s'offrir différents gadgets, à commencer par un mode détection pour son masque, qui permet de voir à travers les murs, voir les ennemis, savoir si ils sont armés, mettre en évidence des éléments du décor comme les grilles d'aérations (bonnes planques) ou les gargouilles (moins bonnes planques). Autant vous dire que ce mode détection sera votre allié le plus précieux, pendant l'aventure, comme pour les cartes de défis Prédateur. Concernant ces défis, les défis Combat seront pour vous l'occasion de vous entraîner à maîtriser ce système de combat (baptisé FreeFlow, d'ailleurs, tellement il est fluide), et les défis Prédateur l'occasion pour vous de connaître les possibilités d'utilisation de chaque gadget sur le bout de doigts ainsi que les différentes tactiques d'approche pour pouvoir mettre KO huit ennemis sans éveiller l'attention, via les cachettes que sont les gargouilles et les conduits d'aération. Le gameplay proposé dans ce jeu est donc un improbable mélange entre des mécaniques de bet'em all, et de mécaniques d'infiltration. Improbable, mais pas raté pour autant.
Pour conclure, on peut affirmer que Batman a frappé un grand coup avec ce jeu. Les fans seront ravis de découvrir un scénario de qualité, un casting "de folie", et une ambiance sombre, tout comme les nouveaux arrivants dans l'univers Batman. Le jeu n'est pas exempt de défauts, mais grâce à un gameplay riche et fluide intensifiant le plaisir de jeu, Rocksteady a marqué les esprits avec ce premier titre au point qu'une suite a été annoncée en décembre 2009, suite dont la date de sortie est le 20 Octobre 2011, suite qui promet de corriger beaucoup de choses et d'en améliorer beaucoup d'autres.
Concernant le contenu, cette incursion de Batman dans le jeu vidéo moderne se montre généreuse. Le scénario, écrit par Paul Dini (déjà scénariste sur la série animée, entre autres choses), nous place directement dans une scène où Batman vient d'appréhender le Joker, et vient donc de le conduire dans le fameux asile. Après un passage ou le joueur ne fait que marcher au rythme des gardiens de l'asile escortant l'affreux Jojo, tout en ayant un aperçu des autres pensionnaires, ce dernier parvient à profiter d'une faille dans la sécurité pour tout simplement mettre son plan à exécution, à savoir, prendre le contrôle de l'asile et accessoirement "s'amuser" en libérant deux ou trois (tous ?) détenus/malades. Au fil du jeu, les gadgets propres au super-héros sans pouvoir que nous sommes rentrent en notre acquisition et nous font nous sentir de plus en plus prêt à affronter les barjots à la solde du Joker. Par ailleurs, le jeu vous fera combattre plusieurs vilains, mais ne proposera réellement que trois véritables Boss Fights (Bane, Poison Ivy, Joker). Ce point, bien qu'un peu dommage, ne nous empêche pas de prendre clairement plaisir à suivre le scénario et ses rebondissements (je suis loin d'avoir tout dit, mais bon, le spoil, c'est mal vu ...), tout comme il ne nuit en rien au plaisir qu'on a à arpenter cet asile, et à assommer du méchant, directement, ou bien en s'infiltrant, tel une chauve-souris dans un grenier (on reviendra sur ce point dans la partie "gameplay" de ce test). En marge du contenu purement "principal" de ce jeu, on a aussi droit aux défis de l'Homme-Mystère (qui n'est mystérieusement pas emprisonné dans l'asile, sans doute grâce à son intelligence supérieure), qui consistent en plusieurs objectifs, divers et variés, comme le fait de résoudre des énigmes, de ramasser des petits trophées en forme de points d'interrogation dispersés un peu partout, et d'explorer l'asile de fond en comble. Ce sont d'ailleurs ces défis qui nous font débloquer les biographies, figurines, et cartes de défis (oui, il y encore du contenu ...). Ces cartes de défi, accessibles en marge de l'aventure, sont divisées en deux catégories. D'une part, les défis "Combat", qui nous placent face à des vagues d'ennemis que l'on doit estourbir. Et d'autre part, les défis "Prédateurs" qui sont des arènes fermées où l'objectif est d'occire les ennemis de différentes manières, propres à chaque défi, pour réussir pleinement. Ces défis, purement facultatifs, sont un bon moyen de s'entraîner, à la castagne, comme à la furtivité. Ajoutons que la version PS3 du jeu propose de télécharger gratuitement le personnage jouable du Joker pour des cartes de défi exclusives.
Concernant le gameplay, là aussi, les petits gars de Rocksteady nous ont gâté avec un système de combat agressif, fluide, et, assez paradoxalement, facile à prendre en main, tout en étant très difficile à maîtriser. Reposant sur trois mouvements de base (le coup, le contre, l'étourdissement), ce système peut être étoffé grâce aux gadgets que l'on récupère dans le jeu. En effet, il devient possible de lancer des batarangs rapidement sur ses ennemis, de les agripper avec le grappin (jusqu'à trois à la fois, vers la fin du jeu), de les éliminer en un coup, etc ... Mais tout ca ne se fait pas magiquement, avant de récupérer coups et améliorations, il faudra engranger des points d'expérience que l'on gagne en résolvant les défis de l'Homme-Mystère où en neutralisant les ennemis que l'on sera amené à croiser. Les ennemis seront d'ailleurs disposés dans le jeu suivant différents schémas, laissant place à l'action brute ou bien à une tactique mûrement réfléchie d'élimination stratégique. Selon le nombre d'ennemis, selon leur état d'esprit, et selon leur équipement (arme à feu, couteau, bâton électrique), les techniques à utiliser seront différentes, sachant que Bruce Wayne (Batman, pour ceux qui suivent) n'est pas doté de pouvoirs. Cependant, son portefeuille lui permet de s'offrir différents gadgets, à commencer par un mode détection pour son masque, qui permet de voir à travers les murs, voir les ennemis, savoir si ils sont armés, mettre en évidence des éléments du décor comme les grilles d'aérations (bonnes planques) ou les gargouilles (moins bonnes planques). Autant vous dire que ce mode détection sera votre allié le plus précieux, pendant l'aventure, comme pour les cartes de défis Prédateur. Concernant ces défis, les défis Combat seront pour vous l'occasion de vous entraîner à maîtriser ce système de combat (baptisé FreeFlow, d'ailleurs, tellement il est fluide), et les défis Prédateur l'occasion pour vous de connaître les possibilités d'utilisation de chaque gadget sur le bout de doigts ainsi que les différentes tactiques d'approche pour pouvoir mettre KO huit ennemis sans éveiller l'attention, via les cachettes que sont les gargouilles et les conduits d'aération. Le gameplay proposé dans ce jeu est donc un improbable mélange entre des mécaniques de bet'em all, et de mécaniques d'infiltration. Improbable, mais pas raté pour autant.
Pour conclure, on peut affirmer que Batman a frappé un grand coup avec ce jeu. Les fans seront ravis de découvrir un scénario de qualité, un casting "de folie", et une ambiance sombre, tout comme les nouveaux arrivants dans l'univers Batman. Le jeu n'est pas exempt de défauts, mais grâce à un gameplay riche et fluide intensifiant le plaisir de jeu, Rocksteady a marqué les esprits avec ce premier titre au point qu'une suite a été annoncée en décembre 2009, suite dont la date de sortie est le 20 Octobre 2011, suite qui promet de corriger beaucoup de choses et d'en améliorer beaucoup d'autres.
BATMAN : Arkham Asylum : Compte-Rendu
Points forts :
- Beau, clairement
- Gameplay très riche et assez intuitif
- Contenu relativement imposant (tout n'a pas été dit dans ce test, ceci n'est pas un roman non plus)
- Choix des designs (lieux, personnages) judicieux
Points faibles :
- Boss Fights sans réelle ambition, bien qu'intéressants
- Espace de jeu assez restreint, bien que varié dans son contenu
- Gameplay très riche et assez intuitif
- Contenu relativement imposant (tout n'a pas été dit dans ce test, ceci n'est pas un roman non plus)
- Choix des designs (lieux, personnages) judicieux
Points faibles :
- Boss Fights sans réelle ambition, bien qu'intéressants
- Espace de jeu assez restreint, bien que varié dans son contenu
La Note :
17/20
17/20
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