VANQUISH



Sorti le 22 Octobre 2010 dans nos vertes contrées, VANQUISH est un Third Person Shooter (TPS), développé par les petits prodiges de "Platinum Games" (papas de Madworld et Bayonetta ... appréciés par la critique mais pas superbement bien vendus, par rapport à leur qualité). Dans ce jeu, se passant dans un futur (relativement) proche, dans lequel la Terre supporte 10 millards d'habitants et où les ressources naturelles s'épuisent, les USA ont créé la station orbitale Providence (51eme Etat des US), dans le but de récupérer de l'énergie solaire. Mais l'ordre de l'étoile russe, un corps d'armée extrémiste a pris la tête de la Russie et envahi Providence avec une armée de robots aux talents meurtriers et accessoirement détruit San Francisco (oui, le pouvoir du soleil, ca claque). La guerre est donc déclarée par la présidente des Etats-Unis, et c'est tout naturellement que vous êtes envoyé au conflit pour des raisons qu'on expliquera plus bas. Platinum Games nous a t-il pondu ici une vision particulière du TPS, comme ils l'avaient fait avec Bayonetta et le beat'em all ? Réponse dans ce test.


Après cette longue introduction (introduire des nouveautés est toujours délicat), parlons du contenu. VANQUISH, donc, est un TPS nous plaçant dans la peau de Sam Gideon, un chercheur de la DARPA, fumeur (vous verrez, c'est "utile"), ayant conçu une Armure ARS (Augmented Reaction Suit) qui lui permet d'améliorer les connexions des synapses dans son prolifique cerveau, et donc de bénéficier d'une activité cérébrale, permettant des temps de réaction court et une rapidité exceptionnelle (en jeu, ceci se traduit par un ralentissement du temps). Cette armure étant un prototype, Sam est envoyé la "tester" sur le terrain, dans le conflit dont on a parlé tout à l'heure, aux côté du rude et bourrin Lieutenant Robert Burns, un vétéran pour qui la seule science utile est celle du combat. Au fil du jeu, nous apprendrons que nous sommes venus sauver le professeur Candide, concepteur de Providence et ami de Sam. San sera accompagné à distance par Elena Ivanova, chercheuse également. Nous serons amenés à rencontrer le vil Victor Zaitzev (apparemment tête pensante de l'ordre de l'étoile russe), ainsi qu'une foule de robots qu'il faudra éliminer pour progresser. Notons que le scénario est quand même bien "cliché", les méchants Russes et leur robots rouges voulant détruire les USA. Le jeu est, à l'image de Bayonetta, divisé en Actes, eux mêmes divisés en missions (une division toutefois moins radicale que dans le beat'em all sexy). Il compte Cinq Actes, correspondant chacun à un secteur de la station solaire, de longueur inégale, mais à la difficulté croissante (hormis quelques petits passages, ici et là). Disons aussi qu'au fil du jeu, nous débloquerons des défis, qui consistent à se battre dans des arènes fermées, arènes tirées de scènes de bataille du jeu. Ces défis n'ont pas de difficulté réglable, et vous confrontent à des vagues d'ennemis importantes. Au nombre de cinq, ces défis vous proposent une petite surprise sympa si vous parvenez à tous les terminer, ce qui n'est pas chose aisée (notons que les défis, étant chronométrés, vous proposent de vous mesurer à "qui a la plus grosse" ... "qui est le plus rapide" avec la population du monde entier). La présence d'un tutoriel sympathique (bien pratique pour votre première session ...) est à noter. N'oublions pas de mentionner la bande-son, qui ne comporte aucun thème marquant, mais qui a le mérite de toujours coller à l'ambiance, à l'aide de sonorités electro-techno-hardcore, et les cinématiques, pas super jolies, mais sympathiques à suivre.

Sur le plan du gameplay, VANQUISH est, disons le, ultra-vitaminé. Ceci s'explique assez facilement, quand on sait que l'ARS est dotée de propulseurs qui permettent à notre héros de glisser sur le sol à une vitesse importante afin de s'introduire au coeur des champs de bataille ou tout simplement d'esquiver des coups potentiellement porteurs d'une mort douloureuse, des étincelles jaillissant derrière nous. Cependant, cette propulsion et le ralentissement du temps sont limités par une jauge de température, qui nous empêche d'utiliser l'ARS en cas de surchauffe. Notons que la jauge se vide vite mais se remplit vite (et se remplit plus vite encore si vous ne l'avez pas complètement vidée). Ces habiletés font de l'ARS un "personnage" à part entière, sans qui le jeu serait presque impossible à finir, et le prochain point dont nous allons parler va encore accroître cette sensation. En effet, qui dit TPS dit Armes, et c'est la que les choses se compliquent. L'ARS est dotée du système BLADE, qui permet à notre armure de copier une arme, mais le fait est que l'on peut n'en garder que quatre en mémoire, autant vous dire que certains passages demandent un peu de gestion de ce point de vue. Mais ce n'est pas tout, car les armes ont un système d'upgrades qui permet d'améliorer la taille de leur chargeur, ou les dégâts occasionnés par celles-ci. Mais, nous ne pouvons upgrader une arme que si on trouve un module d'amélioration (rare) sur les champs de bataille ou si on recharge une arme dont le chargeur est plein (donc, pour résumer, si on veut une arme que l'on aime pour l'upgrader, on devra éviter de s'en servir). Le gameplay de ce jeu tourne donc autour de l'armure ARS, dont il faudra exploiter au mieux les capacités pour survivre et sauver le monde des méchants russes. Les robots ayant tous un point faible qu'il vous faudra trouver avec plus ou moins de réflexion et de tentatives suicidaires, les batailles exploitent très souvent le ralentissement du temps et la propulsion. Notons aussi que le jeu propose aussi de nombreux "spots" afin de se mettre en couverture, et surtout, notons que les robots n'ayant pas d'yeux (oui, oui), ils est possible de détourner leur attention avec une cigarette (en nombre incroyablement limité) savamment lancée, sa chaleur déroutant les détecteurs infrarouges desdits robots.

Pour conclure, on peut dire que par sa réalisation aux amphétamines, VANQUISH propose de réactualiser un genre que l'on croyait un peu "figé", de par l'utilisation d'élément futuristes bien pensés et bien dosés. Cependant, le jeu ne vous enverra pas une claque graphique, avec des textures assez ternes (en même temps, on est dans une station orbitale, pas au Club Med' ...) et son scénario ne vous impliquera pas personnellement, bien qu'il se laisse suivre sans bouderie d'aucune sorte.

VANQUISH : Compte-Rendu

Points forts :
- Personnage principal charismatique
- Armure ARS vraiment jouissive à utiliser
- Combats parfois épiques (le boss de l'acte 3 n'en est pas réellement un, mais il est je pense LE PLUS IMPOSANT jamais vu)
- Certaines séquences cassant le rythme du jeu, mais dans le bon sens de la chose

Points faibles :
- Scénario "cliché"
- Fin du jeu pas mémorable
- Visuellement triste et vide
- Durée de vie un peu courte


La Note :
16/20

1 commentaire:

LoulouTheBLONDEPrincesse a dit…

Man, mais t'es sûr d'avoir pris du plaisir en jouant ?? Attends il est révolutionnaire ce jeu !!!!!!! Même moi qui suis, avouons le sans complexe, une BILLE en jeu de tir (que ce soit première ou troisième personne) j'ai jouit en y jouant tellement il est fluide et va bien !!!!!!! Leur système qu'ils ont trouvé mais c'est un vrai bonheur !!!!!!! Tu prends ta manette et hop c'est parti tu gliiiiiiiiiisse :D C'est juste trop génial !!!!!
Oui c'est révolutionnaire et sympathique blablabla.... Oui mais pas seulement !!!! C'est une expérience de jeu que tu n'as jamais eu et un bonheur intense !!!!!!!!!!! N'oublions pas d'en parler, du plaisir de jeu bandant, crévindieu !!!!