DEAD SPACE 2


Sorti le 27 Janvier sur notre territoire, "Dead Space 2" aura été désiré, très désiré. Le premier opus de la série ayant remis au goût du jour le survival-horror, la promesse par Visceral Games d'un jeu plus vaste avec des ennemis plus variés ne pouvait que nous titiller quelque peu.

Sur le plan de la jouabilité, le premier épisode jouissait de qualités énormes, comme une prise en main rapide (rapidité nécessaire pour survivre ...) et le fameux concept de démembrement de ses ennemis, ainsi qu'une gestion des munitions au poil, et des phases de jeu en "gravité zéro" (en impesanteur, donc ...) il était normal que sa suite profite des mêmes caractéristiques. On retrouve ici les mêmes concepts, les ennemis doivent toujours être démembrés, la rapidité d'exécution vous sera toujours salutaire, et les phases de jeu en "gravité zéro" sont toujours présentes, avec une amélioration toutefois. En effet, la tenue de notre ingénieur malchanceux est dorénavant dotée de propulseurs, ce qui signifie que lors des phases en impesanteur, vous n'êtes plus obligés de "sauter" d'un point a un autre en ligne droite, mais de vous déplacer librement dans le vide pour rejoindre votre objectif. On pourra ajouter que les modules de "stase", qui ralentissent les ennemis que vous jugerez trop rapides, sont toujours présents, et qu'il est désormais possible à certains endroits de casser les vitres donnant sur l'extérieur, afin de dépressuriser la salle et d'envoyer vos ennemis voler un peu plus loin, cependant, un tel acte vous demandera de vite tirer sur le bouton de fermeture des portes, sous peine de mourir d'une manière atroce (comme souvent dans ce jeu ...)

Sur le plan du contenu, si le premier épisode nous présentait la contamination d'un vaisseau par cette chère infection extra-terrestre, due à la folie de quelques malades religieux, Dead Space 2 nous emmène plus loin, en contaminant carrément une station minière toute entière. Autant dire qu'il y a beaucoup de monde contaminé, et que forcément, ce n'est pas à votre avantage. Si beaucoup de sites "professionnels" présentent le scénario comme mauvais, il n'en est rien pour moi. En effet, le scénario de Dead Space 2 n'est pas sorti de l'esprit de Christopher Nolan, mais ce n'est pas le seul jeu dans ce cas .... il se laisse cependant suivre sans difficulté, et nous pousse à vouloir en connaitre la suite, bien que quelques points auraient mérité des éclaircissements. En effet, sans spoiler, vers la fin du jeu, vous allez rencontrer le genre de Nécromorph ultime, disponible en un seul exemplaire ("encore heureux" ... diront ceux ayant eu affaire à lui). Si cette brave bestiole possède un background dans le premier opus (création par un malade ... mais un vrai de vrai), on se le mange en pleine tronche sans aucune explication de sa présence dans le second opus. Autant dire que de telles fautes, mineures, ne méritent pas un tel acharnement par les rédactions de sites Pros ... mais bon, il faut bien lui trouver des défauts, à ce jeu. On ne parlera pas de la bande-son, tout aussi bonne (voire meilleure) que celle du premier épisode, donc frôlant la perfection d'encore plus près ... et vous faisant flipper comme c'est pas permis.

De plus, Dead Space 2 est un jeu ayant succombé à la mode du multijoueur, il va donc être expliqué ici de quoi il en retourne, bien que l'intérêt principal réside dans le solo pour un tel jeu .... 
Ici, le multijoueur est particulier, le principe étant le suivant. Une manche sera jouée par notre équipe en tant qu'humains, l'objectif étant alors d'accomplir certaines actions en un temps limité, pendant que l'autre équipe, Nécromorph, tentera de nous en empêcher. Si, comme vous vous en doutez, la jouabilité "humaine" est très proche de ce qu'on trouve dans le jeu (stase, déplacement, visée, principe), la jouabilité Nécromorph est particulière, pour plusieurs raisons. En effet, il est possible d'incarner quatre races de ces charmantes bébêtes, à savoir la Meute (le Pack, un petit enfant tout mimi avec des grandes griffes et une sale tronche, rapide et utile au corps à corps), le Rôdeur (le Lurker, un bébé avec des tentacules qui lui sortent du trou du c*l, utile a distance, ledit bébé marche aussi sur les murs ...), le Cracheur (le Spitter, un Nécro qui crache a la tronche de ses ennemis et peut quand même les frapper au corps à corps) et le Vomisseur (le Puker, qui, comme son nom l'indique vous vomit dessus, vous ralentissant, et vous défonçant donc une barre de santé rapidement, mais lent). Chacune de ces races propose des caractéristiques propres, et par conséquent, chaque type de joueur trouvera son Nécromorph préféré. Ajoutons qu'en tant que Nécromorph, dès que vous mourrez, vous pourrez changer de race, et aussi choisir l'endroit de votre réapparition, dans un but stratégique menant à surprendre les humains ... Ajoutons cependant un petit bémol à ce multi, impliquant par définition plusieurs joueurs, vous n'aurez pas peur de croiser des créatures de toute sorte et tout le temps. La peur n'y est plus, c'est un multi "action" qu'on à en main ici.

En conclusion, Dead Space 2 ne nous remet pas l'énorme claque que nous avait asséné le premier volet, mais nous captive et nous fait tout autant flipper, si ce n'est plus, la faute au grand nombre de Nécromorphs (et aux nouvelles races, dont celle qui fait penser à un Vélociraptor, en plus moche, que vous allez maudir) face à vous, nombre étant proportionnel à votre probabilité de mourir d'une manière atroce.

DEAD SPACE 2 : Compte-Rendu

Points forts :
- Une ambiance toujours aussi horrifique
- Une bande son quasi-parfaite
- Des graphismes extrêmement détaillés
- Une gestion de l'éclairage (ou du non-éclairage) au poil
- Plus d'armes, plus de races de Nécromorphs, donc plus de diversité

Points faibles :
- Scénario peu recherché et comportant de petites erreurs, bien que suffisamment captivant


La Note :
19/20

2 commentaires:

Steven a dit…

ça donne envie de l'acheter.

Merci à toi pour cet article d'une qualité irréprochable !

Issa a dit…

Le premier opus m'avait agréablement surpris en regroupant ce quej'attendais d'un "survival-horror". Je t'avouerai qui me languis de pouvoir m'acheter celui-là tout en espérant me prendre la même claque qu'avec le premier =)